L’avenir du travail (et du PO) est il menacé ?

avenir revolution du travail

Si le contexte actuel (Covid-19) venait à se prolonger, quel serait l’avenir du travail dans l’entreprise ? Et le product ownerSon rôle est-il menacé ?

Au delà du thème de ce blog sur le métier du product owner, j’aimerais élargir (pour une fois) le sujet à une réflexion plus globale.

Est ce que ce n’est pas l’avenir du travail dans son entier (tel qu’on le connaît) qui est menacé ?

Dans ce post, je ne souhaite pas parler de l’évolution naturelle des métiers (nouveaux process, nouveaux besoins métiers, nouveaux marchés…).

Non, l’objet de ma réflexion fait suite à la crise sanitaire sans précédent à laquelle nous faisons face, et qui, si elle perdurait, pourrait redistribuer les cartes du travail en entreprise.

Voyons ensemble les risques et les opportunités qui se profilent à l’horizon :

Ce qui va changer

Réduire l’humain

robot travail

Pour le moment l’industrie du numérique est moyennement menacée par la crise actuelle.
En revanche les entreprises dont les ressources humaines sont en contact direct avec les clients vont etre fortement impactées.

En effet, dans certaines industries la robotisation et l’automatisation étaient déjà un sujet très tendance depuis quelques années.

Désormais cette épidémie et la crainte que d’autres surviennent dans le futur va accélérer dramatiquement la refonte des effectifs de certaines entreprises.

  • Banques
  • Grandes et petites surfaces 
  • Service de restauration
  • Et des milliers d’autres…

Beaucoup d’emplois risquent de rapidement disparaître pour être remplacés par des robots, des écrans tactiles, des services à distance ou des chaînes d’automatisation. 

Quelques exemples :

  • Les robots déjà multi présents sur les chaînes d’assemblage d’usines et les entrepôts de stockage.
  • Les guichets de banques qui disparaissent pour être remplacés par des écrans tactiles et un service client en ligne
  • Les caisses aux supermarchés qui deviennent de plus en plus autonomes
  • Les restaurants autonomes sans serveur déjà en place à San Francisco
  • Les entreprises de constructions qui s’imaginent la possibilité de construire des maisons grâce aux technologies d’impression 3D.
    Pour réduire drastiquement la main d’oeuvre de chantier
  • Uber qui rêve d’une flotte de voitures autonomes.
    Pour ne plus avoir à gérer des chauffeurs humains et pouvoir assurer un service 24h sur 24.
  • Amazon qui lance un service de livraison par drones.
  • Et que pensait de l’intelligence artificielle ?

Si une partie est déjà bien réelle, l’autre le deviendra sous une forme ou une autre.

Le déclencheur

Soyons clair, jusqu’à présent ces perspectives étaient simplement poussées par les chercheurs et les dirigeants d’entreprises qui voyaient en ces technologies des réductions de coûts gigantesques.

En clair, la machine est moins chère qu’un homme.

Désormais, si la crise s’éternise, l’opinion publique qui était jusque là défavorable à la destruction d’emploi, va peut etre changer d’avis.

Pour le meilleur ou pour le pire, ce prétexte va servir de déclencheur à cette nouvelle révolution.

Peu importe l’ampleur de la crise actuelle, c’est la peur et la parano qui va driver ce changement.

Plutôt que de se tourner vers des solutions pour résoudre les vrais problèmes actuels (environnement, système de santé globale…), il est fort probable que les investisseurs se tournent en masse sur des solutions pour s’adapter au nouveau contexte mondial.

Peu importe les conséquences sociales à moyen et long terme.

Rien ne peut plus arrêter cette révolution

Il faut bien comprendre une chose :

Les épidémies meurtrières ont toujours fait partie de l’histoire de l’humanité. Bien avant les problèmes actuels, les épidémies touchées déjà les royaumes au moyen âge et dans l’antiquité.

Celles ci précédaient toujours des crises économiques majeures.

La différence avec aujourd’hui, c’est que l’humanité dispose de la technologie pour s’adapter et en tirer de nouvelles opportunités économiques.

Je ne dis pas que des efforts ne vont pas être fait pour combattre ces maux.

Je pense juste que l’on va se concentrer en majorité sur des systèmes qui s’adapteront à ce genre de crises.
On va faire de la prévention sécuritaire.

Voyez cet exemple :

  • Pour combattre le terrorisme, la réponse unanime fut une augmentation du budget de surveillance et de répression.
    Personne n’a jamais mis en place de projets d’éducation pour prévenir les radicalisations.

Une prophétie qui se concrétise.

Tout ceux qui pendant des années ont critiqué violemment la technologie et expliquer qu’elle menaçait les rapports humains vont bientôt voir leur prophétie se concrétiser.

Jusqu’à présent une grosse partie de la technologie avait pour but de rapprocher et de connecter des individus géographiquement éloignés ou socialement aux antipodes.

  • Réseaux sociaux
  • Sites de rencontres
  • Marketplace
  • etc..

Désormais une partie de cette même technologie va servir à éloigner les hommes pour leurs propres biens (en principe).

L’ère du “workplace transformation” – L’avenir du travail

La fin des bureaux, un vieux serpent de mer

Workplace transformation

A peine la transformation digitale et l’agilité en entreprise digérée, il va falloir faire face à la transformation de l’espace de travail d’ici très vite.

Alors oui, qui dit transformation de l’espace de travail dit télétravail.
Ce n’est pas nouveau !

Cela fait plusieurs années que le télétravail s’impose petit à petit en entreprise, mais soyons honnêtes 5 minutes.

Le télétravail est plus vu comme un nouvel acquis du travailleur et un bonus d’entreprise pour glorifier la marque employeur que comme un vrai modèle de travail d’avenir.

A part une entreprise comme Automattic (wordpress) dont le modèle d’organisation est complètement décentralisé (je vous conseille vivement ce bouquin), l’écrasante majorité des entreprises perçoit le télétravail comme une arme managériale de soft power.

Par ailleurs, malgré le télétravail, tout le principe de la transformation agile repose sur le concept de proximité entre collègues.

Cette proximité n’est pas seulement à prendre au sens figuré mais au sens propre également.

Pour pratiquer l’agilité, il faut se parler constamment.
Cela encourage une proximité physique et un présentéisme au bureau très fort.

 Malgré le télétravail, malgré également l’essor du statuts de freelances, le bureau a perduré comme l’un des piliers forts de la culture d’entreprise.

Et si cette fois ci, c’était la bonne ?

Du point de vue salarié, quand cette crise se terminera, 

  • Est ce que les gens vont reprendre leurs habitudes de se retrouver au bureau naturellement ?
  • Quelle va être la réaction des gens qui devront encore endurer des heures de transports en commun chaque jour / chaque semaine pour se rendre sur leur lieu de travail ?
  • Est ce que l’on va continuer à se serrer la main ou se faire la bise entre collègues ?

Peur bureau avenir

Et du point de vue des dirigeants ?

  • Comment vont ils effacer leurs craintes ?
  • Comment vont il se prémunir en cas de nouvelles crises ?

Quelque soit sa durée, je pense que cette crise va laisser des traces indélébiles dans le monde du travail.
Ceci pour une seule raison : C’est une crise mondiale.

  • Elle paralyse toutes les entreprises (certaines plus que d’autres)
  • Elle fait peur à tous les salariés

Les limites dévoilées au grand jour

Au delà de son aspect social, cette crise remet en cause profondément la structure organisationnelle des entreprises.

Les bureaux qui étaient autrefois l’un des symboles de la réussite d’une entreprise :

  • Avoir des beaux bureaux où réunir tous ses salariés
  • Être situé au coeur d’une ville et disposer d’une adresse prestigieuse


Ce modèle a soudainement montré ses limites.

En l’espace de quelques semaines, ce symbole est devenu le talon d’achille de nombreuses entreprises.
A cause de ce modèle trop centralisé et rigide, beaucoup ont dû ralentir leurs activités.

  • De nombreux employés ont dû prendre des congés forcés car il n’y avait plus de travail pour eux
  • Beaucoup d’entreprises n’avaient jamais opérées en télétravail et n’ont pas su relancer la machine normalement.

Pire, malgré les aides des gouvernements, ces mêmes entreprises continuent pendant la crise de payer des loyers exorbitants pour leurs bureaux.
Sans compter tout leur matériel informatique et bureautique est devenu inaccessible.

Mon pari sur l’avenir du travail

Je n’ai pas de boule de cristal.
Je suis juste convaincu que ça va bouger très vite dans toutes les entreprises qui engagent des employés de bureaux.

Comment ?

À court terme, j’imagine que la solution la plus évidente est évidemment celle du télétravail.

Mais cette fois ci, ce modèle va être pris au sérieux une bonne fois pour toute, et cela risque de changer pas mal de choses.

“Le workplace transformation” : l’impact pour les entreprises

L’ère du contrôle à distance

travail a distance

Pilotes de drone militaire, télé-chirurgiens… nous sommes entré dans l’ère du contrôle à distance.

Beaucoup d’activités qui nécessitaient autrefois une présence physique obligatoire sont soudainement transformées par des postes de pilotage à distance.

En clair, on a encore besoin de cerveau humain pour réfléchir, pour conseiller, prendre des décisions.
En revanche, on n’a de moins en moins besoin d’une présence physique grâce à la technologie qui remplace la présence humaine.

Cette décentralisation de l’humain à des conséquences lourdes sur le lieu de travail et son avenir.

Le plus évident est certainement sur les activités de bureau.

Pourquoi devoir encore se rendre dans un lieu précis chaque jour situé loin de chez soi pour accéder à des informations sur un poste de travail.

On peut très bien accéder à ces mêmes informations de chez soi via un ordinateur.
L’ultra majorité des données d’aujourd’hui n’est plus stockée en local mais sur des serveurs en réseau.

Pourtant jusqu’à aujourd’hui, la majorité des entreprises imposent encore cette présence physique de l’humain.

Pour quelles raisons ?

L’avènement d’un nouveau management

On demande aux gens de venir au bureau chaque matin pour s’assurer qu’ils passent leur temps à travailler.

superviseur

Comme on dit “loin des yeux, loin du coeur”
En entreprise c’est pareil, si on ne voit pas les gens, on perd de la visibilité sur leurs activités.

En clair, c’est un problème de management.

S’il n’y plus personne au bureau, on a peur que les managers perdent le contrôle.

Et si, au contraire il fallait prendre le problème à l’envers ?

Plutôt que de lutter pour une présence obligatoire qui entraîne parfois des absurdités :

  • Difficulté à recruter des talents dans sa zone géographique
  • Faire perdre du temps aux gens dans les transports qui entraînent des pertes de productivité 

Pourquoi ne pas suivre la tendance et la volonté des salariés en adaptant les méthodes de management ?

De meilleurs outils 

Si la majorité des activités de bureaux s’exercent en remote demain matin
Est ce que tous les managers vont devoir changer leur méthodes de management ?
Ou va t’on assister à l’éclosion de nouveaux métiers ?

J’ai la conviction personnelle que ce changement va tout d’abord entraîner l’utilisation de nouveaux outils :

Par exemple, je pense que toutes les technologies liées à l’audio vont décoller.

audio travail

Je l’ai déjà dit sur ce blog, je ne suis pas un grand fan des outils de visioconférence.

Non pas parce que je les trouve inutiles, mais juste parce que la majorité des outils ne sont pas fiables.

Soyons honnêtes, dans 50% des cas, il y a des problèmes de connexions qui parasitent la fluidité des conversations et nous font commencer nos réunions en retard.

De l’autre, il faut aussi souligner que l’ensemble d’entres nous sommes sous-équipés.

  • Nous n’avons pas de micro ou de casques adaptés pour le télétravail
  • Nous comptons uniquement sur les microphones de nos PCs qui sont pour la plupart médiocres.

Ces incidents dégradent fortement la qualité des conversations et encouragent les managers à critiquer le télétravail.

J’en parle déjà dans ce post,  mais je pense sincèrement que l’une des mesures urgentes et SIMPLES à prendre du côté des entreprises est d’équiper leurs salariés remote avec des équipements audio performants.

Cela peut résoudre de nombreux soucis de communication.
Et éviter des centaines d’heures de temps perdu en cumulé sur le réglage de l’audio.

Un nouveau rôle “Le Remote Employees Manager” :

Ma deuxième conviction est que ce changement va certainement amener la création de nouveaux métiers.

Tel le community manager qui a débarqué avec l’éclosion des réseaux sociaux il y a une quinzaine d’années, on peut penser au poste de “Remote Employees Manager” (ou REM pour les intimes).

Une sorte de manager nouvelle génération à la croisée d’un responsable RH et d’un program Manager.
Quelqu’un qui fait le lien entre les managers d’équipes et les salariés en télétravail pour remonter toutes les infos clés de l’entreprise.

avenir travail nouveau job
  • Onboarding des nouvelles recrues.
  • Introduction entre collègues
  • Rappels des objectifs et tâches de la semaine 
  • Envoi de rapport KPIs à tous les salariés remote
  • Newsletter intra-entreprise
  • Communication RH – Bénéfices, nouveaux arrivants et départs
  • Gestion des calendriers et planning
  • 1 on 1 pour les OKR et évaluations
  • Communication nouveaux outils, training, nouvelles pratiques.
  • Envoi des comptes rendu des réunions
  • Accès à des données importantes.
  • Etc…

Evidemment j’invente complètement ce type de poste.
Cependant, l’ensemble de ces pratiques sont déjà des activités qui sont (en principe) mises en place par des managers.
Malheureusement, elles sont oubliées ou négligées dès que les gens sont en remote.

En général les managers sont obsédés par les tâches quotidiennes et les objectifs à court termes.

Malheureusement, il font souvent l’impasse sur tout le côté culturel et organisationnel de l’entreprise.

Les employés remote zappent souvent des infos clés.
Ils ne participent pas aux discussions pause café ou aux réunions de couloir.

Cela reste une fiction, mais j’imagine que si les ¾ des employés de bureau de demain exercent en télétravail, il y aura à coup sur un nouveau type de management et de… managers.

“Le workplace transformation” : l’impact pour les salariés ?

Au delà du changement pour les entreprises, le workplace transformation va certainement impacté plus que l’on ne le croit l’ensemble des salariés.

La fin des relations entre collègues ?

changement sociaux et travail

La différence entre un salarié en télétravail et un salarié de bureau, c’est la relation entre collègues.

Un salarié de bureau a une vie sociale. Il échange tout le long de la journée avec ses collègues.

  • On a des relations courtoises
  • Parfois sournoises
  • D’autres fois amicales
  • Et même quelquefois plus, si affinités

Pour tous ceux qui se rendent au bureau depuis des années, pas facile de soudainement passer en télétravail.

La routine n’est plus du tout la même. Au début, on a l’adrénaline, on se sent plus libre et puis très vite, on se sent isolé et on en vient à regretter la vie de bureau.

Ce n’est pas étonnant que depuis des années, les espaces de co-working explosent.

Ces espaces ne proposent rien de plus que ce que l’on a déjà chez soi

  • Une table et une chaise
  • Une bonne connexion internet
  • Du café à volonté

En réalité, ce que l’on vient chercher dans un espace de coworking c’est surtout du contact humain. Avoir le sentiment de se rapprocher de la vraie vie et d’éviter l’isolement.

Demandez aux entrepreneurs ou aux freelances qui travaillent seuls depuis des années..

Quand on y réfléchit, plus de la moitié des personnes que l’on rencontre après nos années d’études sont des relations professionnelles.

Ce sont eux qui constituent l’essentiel de nos interactions sociales (hors famille).

Comment vivre dans un monde de salariés en télétravail ?

  • Est ce que tout le monde est fait pour ça après tout ?
  • Est il possible que cela impacte fortement notre nombre d’interactions sociales ?
  • Cela a t-il un impact sur notre santé mentale ?

La fin de l’habitat centralisé

L’autre impact colossal que l’adoption du télétravail en masse peut avoir sur la population est certainement au niveau de l’habitat.

Aujourd’hui, la majorité des salariés habitent (plus ou moins) près de leur lieu de travail.

La France, comme beaucoup d’autres pays, est encore très centralisée.

La majorité des entreprises sont situées dans les centres de grandes villes ou en proche périphérie.

Ce contexte impose à la majorité des gens de vivre dans des conditions pas forcément idéales :

  • Logements plus chers et plus petits
  • Trajets longs et pénibles

Si la venue au bureau n’est plus obligatoire, voire même dispensée, alors nous allons assister à un phénomène de décentralisation massif de la population.

Beaucoup de familles qui rêvent de campagnes, de mer ou de montagnes vont émigrer dans de nouvelles régions pour vivre dans leur cadre de vie idéal.

nouvel habitat du travailleur

D’autres vont simplement choisir de vivre dans une région où l’immobilier est beaucoup moins cher.

Et certains mêmes s’expatrieront à l’autre bout du monde  (encore que, dans le contexte actuel, les envies de voyager risque aussi d’évoluer).

Bref, même si les grandes villes attirent beaucoup de personnes pour toutes les activités qu’elles offrent, j’ai peine à croire que la majorité des gens resteront dans leurs périmètres géographiques si les bureaux disparaissent peu à peu.

Cette conséquence de la Workplace transformation est certainement une excellente nouvelle.

En effet, partout où j’ai vécu : Paris, San Francisco, Londres et Barcelone (qui ne sont pourtant pas des lieux dégueulasses),  j’ai rencontré des centaines de gens mal logés et frustrés d’habiter dans des lieux de vie qui ne leur correspondaient pas à cause de leurs boulots.

Et l’avenir du product owner dans tout ça ?

Bon, une fois n’est pas coutume on va quand même parler du rôle du product owner.
La majorité de ceux qui lisent ce blog sont là pour ça.

Pour être franc, je n’ai pas le recul nécessaire pour évaluer de l’évolution de l’avenir du product owner dans un monde de télétravailleurs.

question avenir travail

Comme beaucoup de monde cela fait 2 semaines que j’expérimente cette façon de travailler.

J’avais déjà bien entendu opéré en télétravail mais pas plus de 3 ou 4 jours de suite.

C’est une première pour moi aussi.

Pour le moment ça se passe plutôt bien.
Ma productivité n’est pas trop impactée mais il y a différentes raisons à cela.

  • Je connais mes collègues et mon équipe. J’ai eu l’habitude de leur serrer la main ou de déjeuner avec eux. Ce ne sont pas des inconnus
  • Je sais que cette période n’est que temporaire (en principe)
  • J’ai la chance de ne pas être facilement distrait par les activités online (je ne suis pas du tout intéressé par les réseaux sociaux, je ne suis pas un maniaque des news et je ne joue pas aux jeux vidéos… ça aide !)

En revanche, je dois avouer que si ma mission de product owner était uniquement dédiée sur un poste en télétravail, j’aurais beaucoup plus de mal.

C’est certainement une question de personnalité mais je pense que notre job est tout de même plus difficile dans cette configuration.
Cela demande encore plus d’organisation et d’attention.

En revanche, peut être que je suis biaisé par mon expérience, mais même dans un monde de télétravailleurs, je ne pense absolument pas que l’on puisse se passer d’un product owner dans une entreprise agile.

Concevoir un produit numérique sans product owner me paraît aujourd’hui du suicide pour toute entreprise qui veut s’assurer de lancer un produit de qualité et cohérent.

Je ne parle même pas de l’organisation d’une équipe et du planning de livraison.

Peut être que j’ai tort, l’avenir nous le dira (plus vite que prévu).

Le workplace transformation : Un mythe ou une réalité

Je ne suis pas visionnaire, économiste ou sociologue… juste product owner.

Je ne sais pas si ma réflexion tient debout mais je ne pense pas être le seul à penser que la situation actuelle aura certainement un impact sur l’avenir du travail tel que l’on connaît.

travailleur du futur

Si les pandémies représentent à l’avenir une nouvelle menace réelle et récurrente pour l’humanité alors les interactions sociales vont forcément changer.

Malgré ces changements brutaux, une chose dont je suis sûr c’est que le monde ne va pas s’arrêter de travailler. 

En prenant en compte ces deux critères, il y a fort à parier que le monde du travail tel que le l’on connaît va être obligé de s’adapter.

Dans ce monde, je n’imagine plus le lieu de travail comme un pilier de l’organisation professionnelle et sociale.

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